La violence faite à la femme reste un sujet d’actualité en
RDC. On en parle au quotidien. Elle est au menu des discussions entre les
jeunes, les vieux, les femmes et les hommes.
Chaque jour qui passe, surtout à l’Est du pays, apporte son
cortège de malheur : la femme est toujours violentée, violée, assassinée
et humiliée.
Par contre, les auteurs de ces actes o dieux et criminels ne
sont ni puni, ni inquiétés par la justice congolaise .Nous avons constaté
que ces criminels courent librement les rues du grand dam de leurs victimes. CE
problème est très complexe, ces criminels n’ont plus de cœur. 
Dans ce contexte, que prévoit alors la constitution en cette
matière ? L’article 4 stipule : « les pouvoirs publics veillent
à l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard de la femme et
assure la protection et la promotion de ses droits. Ils prennent dans tous les
domaines, civil, politique, économique, social et culturel, toutes les mesures
appropriées pour assurer l’épanouissement et la pleine participation de la
femme au développement de la nature ». Le même article précise, par
ailleurs, que les pouvoirs prennent des mesures pour lutter contre toute forme
de violences faites à la femme dans la vie publique et dans la vie privée.
En ce qui concerne l’évolution sociale de la femme, la loi
stipule : «  la femme a droit à une représentation équitable au
sein des institutions nationales, provinciales et locales ». en outre, le
législateur congolais fixe les modalités d’application de ces droits.
Mais en dépit de la clarté qu’offrent ces textes de loi,
l’applicabilité de ceux-ci fait toujours défaut. On traine les pieds, et pour
preuve, on observe à travers la république, une recrudescence sans pareille des
violences faites aux populations féminines congolaises.
La question est celle de savoir : dans quelle rend on
place la femme en RDC ? mais ya soit disant la parité.
En RDC la femme est sur le même pied d’égalité que l’homme
entend que l’être humain en plain droits et devoirs.
Les femmes sont toujours victimes de violes, nos filles, nos
mamans, nos grands mères sont violées et porteuses de plusieurs maladies
sexuellement transmissible, du VIH/SIDA, et de grossesse pré causse en conséquence
grave.
Les criminels considèrent les femmes comme le neuvième bête après
le crapaud et ignore qu’éduquer une femme c’est éduquer toute une nation et
c’est la femme qui donne ou décide de donner la vie à un enfant.
Nous lançons un appel au gouvernement congolais de prendre
les précautions pour les violeurs de femmes. Comme le prévoit la nouvelle loi
n°06/018du 20juillet 2006 sur les violences sexuelles faites à la femme.
Celle-ci relève que « qui conque sera reconnu coupable du viol, sera
puni d’une peine de servitude pénale de cinq à vingt ans et d’une amende ne
pouvant être inférieur à 100.000franc congolais ».
En outre, l’article 171 de cette loi précise : « si
le viol a causé la mort, le coupable sera puni de servitude pénale à
perpétuité ». tandis que l’article174 quant à lui, stipule :
« sera puni d’une amende de 2OO.000 (deux cents) mille francs congolais
constants quiconque aura contaminé une personne d’une infection sexuellement
transmissible incurable ».
Et puisque les violences exercées sur les femmes, surtout
celles de l’Est de la République, ont atteint le paroxysme de l’honneur et de
l’épouvante, et puisque les textes de loi seul ne suffisent pas, il faut une
volonté politique déterminée, c’est-à-dire, il faut sévir.
La loi est ainsi appelée à faire régner la justice et l’ordre
en punissant sévèrement les coupables des crimes contre l’humanité et le peuple
congolais.
Il n’est secret pour personne que dans cette période que
traverse la RDC, la femme demeure la cible privilégiée de tous ces hors-la loi.
Alors qu’en Afrique, il est de notoriété publique, que la femme reste
incontestablement le socle de la famille, c’est elle qui est au four et au
moulin et ce, dans tous les domaines de la vie sociale. C’est pourquoi, il est
important que la paix passe avant tout, par la démocratisation effective des
institutions du pays et la pratique de la gouvernance démocratique, en
commençant par une justice indépendante, justice et équitable afin de lutter
contre toutes formes de violences « basées sur le genre ».
La femme n’est pas une chose au porté de n’importe quel
danger, elle doit se sentir en paix et sécurité 
dans son entourage.
 
 
 
 

 
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