INTRODUCTION
            Dans
le cadre de notre séminaire (cours) de santé, qui est un état complet de bien être
physique, mental et social ; il nous est demandé de mener les actions de
communication pour la lutte contre les nuisances (sonores, olfactives, visuelles…)
dans notre milieu.[1]
            Il ya lieu
de noter que l’homme doit respecter les justes inventions de la technique. Mais
le grand  scandale de notre époque est de
voir que la technique, un des leviers les plus remarquables de l’activité
humaine, exploitée par des profits considérables, …, néglige les forces de
l’environnement.  À la fin de notre
séminaire, nous avons eu une vision erronée de créer la relation homme-nature,
propriétaire de l’environnement ou ses ressources, pour mettre fin à la crise
environnementale.
 
            Dans
notre pays, précisément à Kinshasa nous vivons dans l’insalubrité. La
population n’a pas la notion de la propreté. L’insuffisance de poubelle
publique  peut l’être aussi à la basse.
Nous avons constaté que même les étudiants, les cadres, les élèves mangent et
jettent les déchets dans la rue, et lorsqu’il y aura les immondices dans la rue
  on fait appel aux gouvernements.
            Ainsi,
nous avons constaté dans la commune de Ngaba, (Kin – centre) dans le quartier
Baobab il y a des immondices dans chaque coins des avenues et des eaux
stagnantes.
Pour arriver à y remédier le phénomène de
l’insalubrité, nous devons d’abord relever les causes et les conséquences de
ces immondices pour mener les actions de communication :
Ces immondices nuisent  gravement 
à la santé, ils attirent : les mouches, moustiques,  et par conséquent, nous avons la malaria, la typhoïde,
l’Ébola, le ver intestinaux, la levure, etc. 
Ø  manque de poubelle, 
Ø  l’ignorance de ce que pourra causer ces immondices,
Ø  manque d’éducation environnemental, manque
d’accès à l’école,
Ø   Une insuffisance des études préalables
globales ;
Ø  Une hâte excessive des
réalisations ;
Ø  Une méconnaissance des lois
écologiques fondamentales, notamment la loi de circulation de la matière, la
loi de la conservation de la matière, de l’énergie (dégradation de l’énergie),…
Ø   Une incompétence écologique (au sujet des
liens, relations, d’échanges « transports d’énergie, matière,… ».).
Mais également de l’:
Ø  Ignorance, l’intérêt égocentrique, la
philosophie selon laquelle « tout finit par s’arranger », la
philosophie qui fait la confiance à la « mère-nature » oubliant que
la nature perd de plus en plus son pouvoir cicatrisant et réparateur .
Mais aussi par des codes sociaux tels que :
Ø  Supériorité / Infériorité
Ø  Égalité/ Inégalité
Ø  Coût économique/ Dispersion.
            Ces causes sont
à éliminer, car ils ne permettent pas les réalisations de la finalité
productiviste pour y mettre fin,
une campagne efficace sera la meilleure de chose pour conscientiser notre
population.                            
 Pour mener à bien nos actions de
communication, nous nous sommes servie de l’approche ethnographique qui
consiste à décrire le fait et suppose la descente sur terrain. Par terrain nous
voyons l’univers social.[2]  De même, l’ethnographie comme méthode se
réfère typiquement au travail de terrain réalisé par un investigateur qui
« vit avec et comme » ceux qu’il étudie, généralement pour une
période assez longue[3]. Cette
méthode est aujourd’hui envisagée comme une culture en soi, celle de ceux qui
étudient, écrivent et parlent avec et sur les autres[4].
Et
la technique d’entretien pour  voir si la
population est au courant des conséquences que produisent ses immondices puis dénicher
les acteurs.
Nos
actions de communication, se focalise sur une catégorie des personnes qui est
la jeunesse. Ce choix c’est par ce que les jeunes sont la clé du développement
de la RDC, ils doivent d’abord développer leur mentalité et connaitre les
facteurs qui peuvent influencer et nuire leur santé.
La
population, elle-même étant déterminant de la santé doit s’impliquer à son bien
être physique, mental, et social. Puisque la propreté commence chez soi. Chacun
est appelé à la protection de son environnement.
Certes,
dans notre quartier peu des  gens en
prennent conscience, mais le reste s’en fou et estime que «  Kinshasa la
poubelle » ne peut pas se transformer à «  Kinshasa la belle »
ceci prouve que leur comportement néfaste n’est pas à condamner puisqu’ils ont
manqué l’éducation environnementale et la faute retombe à la racine principale
qui est le gouvernement. Dans le programme de cours, le cours d’environnement
est absent, et tout le monde n’a pas droit à l’école vue le facteur
socio-économique de notre cher Pays.
Enfin,
grâce à nos actions de communication nous en somme sûre que la population sera
à mesure de changer leurs comportements et se dire si je ne prends pas soin de
mon entourage, je veux souffrir alors, vaux mieux prévenir que guérir.
Nous
avons utilisé comme cadre théorique la communication pour le changement de
comportement. En parlant de changement de comportement, nous devons garder en
esprit que c’est tout un processus qu’il recourt au marketing social qui est
une technique utilisé pour faire la promotion dans le domaine de la santé en
faisant usage de 4P (prix, place, produit et promotion).
Retenons
que le changement de comportement d’un individu est caractérisé par Gaston
BOURDEAU comme la modification d’une action et d’une façon de se comporter
(Ajzen et Fishbein, 1980; cités dans Mc Cormack Brown, 1999a). Lorsqu'on
s'intéresse au changement de comportement d'un individu, on observe surtout la
démarche avec laquelle celui-ci modifie ses actions, en regardant les étapes
qu'il suit pour arriver à son but: soit de passer du comportement actuel
non-désiré au comportement souhaité.
Le changement de comportement poursuit trois
étapes :
·        
Information : c'est-à-dire que nous devons informer et
cette information est à prendre ou à laisser ;
·        
Sensibilisation : on doit problématiser les phénomènes par
rapport à l’individu ; montrer les avantages et les coûts du comportement
désirable. Signalons que la sensibilisation est le gros du travail, si l’on
échoue à cette phase il n’y aura pas changement ou modification du comportement
désiré ; et
·        
Conscientisation : c'est-à-dire que l’on met l’individu
en face de sa conscience après l’avoir sensibilisé et c’est à lui de prendre
une décision. L’individu doit recourir à la communication intra personnelle, pour
dialoguer avec sa conscience.
Toutes ses étapes sont influencées par des
variables individuelles  (âge, sexe, niveau d’étude etc.); pour ce, il
faut toujours segmenter le public cible. La segmentation consiste à découper le
marché global, en sous entreprise. Ce qu’on appelle segment. En effet, le marché n’est jamais homogène, il se subdivise
en sous groupe qu’on appelle segment en fonction des goûts et des besoins de
consommateur.[5]
Notre
travail ne compte qu’une seule partie hormis l’introduction et la conclusion. Dans cette partie, nous vous présentons
les stratégies que nous avons utilisé, suivie de la segmentation de notre
marché, puis  des canaux que nous avons
utilisé pour mener nos actions de communication et enfin des tableaux qui
expliquent l’importance de notre travail.
PRÉSENTATION DU TRAVAIL PROPREMENT DITE : SENSIBILISATION SUR LA LUTTE CONTRE LES IMMONDICES DANS LA COMMUNE DE NGABA, Q/BAOBAB (nuisance olfactive)
Notre
travail se veut essentiellement de la communication qui vise un changement
social dans notre quartier. Nous martelons sur la responsabilité des parents,
puisqu’ils doivent
apprendre aux enfants les échos environnementaux, notre environnement commence
à notre porte. Nous devons sauvegarder l’environnement, limiter les effets
nuisibles de ses actes ; la prise de conscience au niveau individuel, la
famille doit intégrer la dimension religieuse et environnementale. Tout le
monde  a droit à un environnement  sain pour l’épanouissement de tous.
L’apprendre la culture environnementale s’établi au plan individuel, l’enfant
construit une personne au sein d’une micro société, il se découvre, l’écho
citoyen : certain geste qu’on apprend dans la famille. Ex : gestion
de l’eau, de l’énergie, des déchets ménagère, nuisance sonore. Tout comme
l’enfant apprend à parler, prier, il faut aussi apprendre à utiliser la
poubelle, fermé le robinet, la lumière.
Il séide d’explicité quelques mots pour la meilleur
compréhension[6] :
a) Hygiène
C’est l’ensemble des principes et des pratiques tendant à préserver, à améliorer la santé. On distingue donc : l’hygiène alimentaire ; bien surveiller la nourriture, l’hygiène mentale : veiller à la fonction psychique c'est-à-dire la santé mentale et enfin l’hygiène publique : veiller à ce que son environnement soit propre, on parle alors de la salubrité.
C’est l’ensemble des principes et des pratiques tendant à préserver, à améliorer la santé. On distingue donc : l’hygiène alimentaire ; bien surveiller la nourriture, l’hygiène mentale : veiller à la fonction psychique c'est-à-dire la santé mentale et enfin l’hygiène publique : veiller à ce que son environnement soit propre, on parle alors de la salubrité.
b) Assainissement
Il signifie rendre sain ou plus propre, se débarrasser de saleté.
c)Environnement
Il est défini comme étant l’ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins. Il est aussi défini comme l’ensemble des conditions naturelles et culturelles susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines. L’environnement inclut l’air, la terre, l’eau, les ressources naturelles, la flore, la faune, les hommes et leurs interactions sociales.
d) LA SCIENCE DE L’ÉCOLOGIE
Est l’étude des relations des organismes entre eux et avec le
milieu dans le quel ils se trouvent. L’écologie est un outil précieux dans
l’examen du fonctionnement des systèmes naturels ainsi que la recherche de ce
qui les affecte.
e) DÉCHET
Pour l’OMS, un déchet est « quelque chose que son
propriétaire ne veut plus en un certain lieu et à un certain moment et qui n’a
pas de valeur vénale ou commerciale courante ou perçue » ; de même
l’Union Européenne, déclare un déchet ; un résidu d’un processus de
production, de transformation ou d’utilisation ; toute substance,
matériel, produit ou plus généralement tout bien meuble que son détenteur
destine à l’abandon.
f) NUISANCE
Selon BERTRAND de la Farge, une nuisance est un gène qu’une
implantation humaine, une cité, une voie de circulation,… apporte à son environnement ;
ou encore une sensation désagréable causée par un événement extérieur affectant
la qualité de l’environnement dans le quel l’homme évolue, tel qu’il est perçu
par l’un des cinq sens.
h) POLLUTION
Elle est pour BINZANGI, « la  modification défavorable du milieu naturel
qui apparait en totalité ou en partie comme sous produit de l’action humaine,
au travers d’effets directs ou indirects altérant les critères de répartition
des flux d’énergie, de niveau de radiation, de la constitution physico-chimique
du milieu naturel et de l’abondance des espèces vivantes.
                                STRATÉGIE :
 Nous avons utilisé comme stratégie : la
communication interpersonnelle qui joue un rôle important puisqu’elle nous
approche de la société et cette dernière se sente en sécurité car cette stratégie
recoure au counseling qui offre la crédibilité, le dialogue, la motivation,
l’influence, la persuasion et la mobilisation sociale; celle qui implique la
participation des acteurs provenant des institutions et groupe communautaire.
Elle contribue aussi à changer les contextes social et culturel qui ont une
influence sur le comportement d’un individu et favorise l’appropriation du
programme. 
SEGMENTATION :
·        
Démographique : en ce qui concerne la cible, nous nous
sommes intéresser de personne âgé de 16 à 35 ans, le célibataire tout comme le
marié, les hommes et femmes, et toute catégorie des êtres humains intellectuel
tout comme analphabète ;
·        
Géographique : Dans la ville de Kinshasa, nous avons ciblé
la commune de Ngaba qui est dans le district de mont Amba. Dans cette communie,
nous sommes allé  au  quartier 
baobab qui comporte 11 avenues  et
fait l’objet de notre étude puisque nous  y résidons (Kin centre) ce quartier va de
l’avenue Kianza- avenue Kikwit qui sépare la commune de Ngaba
et Limete) ;
·        
Psychosociaux : ici, nous avons recouru aux questions qui
nous a permis d’évaluer la connaissance des acteurs du changement dont nous
visons. (connaissez –vous les inconvénients des immondices laissé dans la
rue ? comment agis-tu lorsqu’une personne jette les immondices ou déchets
dans la rue ?)
OBJECTIF DE LA COMMUNICATION VISÉ :
             Nous
voulons que le 90%  de la population de
la commune de Ngaba/ Q. baobab change leur comportement et instaure la notion
ou l’usage de la poubelle et bannie leur mauvaise habitude de jeter les déchets
dans la rue. 
COMPORTEMENT DESIRÉ :
L’usage de la
poubelle pour redoré l’image de notre quartier.
MESSAGE : 
Je dis oui à l’usage de la poubelle pour être
en bonne santé.
TYPE DE COMMUNICATION :
 Nous  
avons recouru à la communication publique  qui peut être définie comme l’ensemble des
activités d’institutions et d’organisations publiques visant à transmettre et
échanger des informations dans le but principal de présenter et d’expliquer des
décisions et les actions publiques, d’en promouvoir la légitimité, de défendre
des valeurs reconnues et d’aider au maintien du lien social.[7]
Elle est
aussi défini comme l’ensemble des activités de communication, visant l’intérêt
général ,organiser à l’initiative de l’État ou 
sous sa responsabilité et dans certaines circonstance, dans le but de
mobiliser les populations à prendre une part active dans la réalisation des
objectifs, des promotions du bien être général.[8]
Elle a pour finalité de transmettre des informations
en délivrant ou en mettant à disposition de manière claire et structurée toute
donnée ou information utile pour toutes les personnes concernées. D’autre part,
et c’est plus récent elle a aussi comme objectif d’échanger de l’information
dans le cadre du dialogues ou d’études permettant de mieux comprendre les
attentes des personnes et leur niveau de connaissance et d’implication dans les
décisions publiques.[9]
Cette communication implique le gouvernement
comme nous allons faire le plaidoyer ou recourir au gouvernement, ministre de
l’environnement  et organisme
international  qui s’occupe de
l’environnement de venir en aide à la population de Ngaba de placer les
poubelles publiques pour le bien être de la population.
ACTION À MENER :
[1] P.TONDA,
séminaire de communication UCC, Congo, 2014-2015, inédit
[2] LINO
PUNGI, Recherche en communication socio éducative,
cours dispensé aux étudiants de M1css/CS, UCC, 2013-2014 inédit 
[3]
Christian GHASARIAN, De l’ethnographie à
l’anthropologie réflexive. Nouveaux terrains, nouvelles pratiques, nouveaux
enjeux, Armand Colin, 2004, p14
[4]  Ibid., p15
[5] BAAMBE,
séminaire de communication pour le changement de comportement, M1CS/UCC,
2013-2014, inédit 
[6] N.NGOMA,
cours d’hygiène et assainissement de l’environnement, institut Mbeo/ SOWA
Kikwit, inédit,
[7] Martial  PASQUIER, Communication
Publique, Bruxelles, éd De Boeck Université s.a, 2011,, op cit, p43
[8] MBIKAYI,
cours de communication publique et
marketing politique dispensé aux étudiants de M2 CS/CSS, de l’Université
Catholique du Congo, 2014-2015 inédit
[9] Martial P, op cit , p44
 
 
 
 

 
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