Articles les plus consultés

mardi 2 février 2016

USAGE DE LA POUBELLE



INTRODUCTION

            Dans le cadre de notre séminaire (cours) de santé, qui est un état complet de bien être physique, mental et social ; il nous est demandé de mener les actions de communication pour la lutte contre les nuisances (sonores, olfactives, visuelles…) dans notre milieu.[1]
            Il ya lieu de noter que l’homme doit respecter les justes inventions de la technique. Mais le grand  scandale de notre époque est de voir que la technique, un des leviers les plus remarquables de l’activité humaine, exploitée par des profits considérables, …, néglige les forces de l’environnement.  À la fin de notre séminaire, nous avons eu une vision erronée de créer la relation homme-nature, propriétaire de l’environnement ou ses ressources, pour mettre fin à la crise environnementale.

            Dans notre pays, précisément à Kinshasa nous vivons dans l’insalubrité. La population n’a pas la notion de la propreté. L’insuffisance de poubelle publique  peut l’être aussi à la basse. Nous avons constaté que même les étudiants, les cadres, les élèves mangent et jettent les déchets dans la rue, et lorsqu’il y aura les immondices dans la rue   on fait appel aux gouvernements.
            Ainsi, nous avons constaté dans la commune de Ngaba, (Kin – centre) dans le quartier Baobab il y a des immondices dans chaque coins des avenues et des eaux stagnantes.
Pour arriver à y remédier le phénomène de l’insalubrité, nous devons d’abord relever les causes et les conséquences de ces immondices pour mener les actions de communication :
Ces immondices nuisent  gravement  à la santé, ils attirent : les mouches, moustiques,  et par conséquent, nous avons la malaria, la typhoïde, l’Ébola, le ver intestinaux, la levure, etc.

Ø  manque de poubelle,
Ø  l’ignorance de ce que pourra causer ces immondices,
Ø  manque d’éducation environnemental, manque d’accès à l’école,
Ø   Une insuffisance des études préalables globales ;
Ø  Une hâte excessive des réalisations ;
Ø  Une méconnaissance des lois écologiques fondamentales, notamment la loi de circulation de la matière, la loi de la conservation de la matière, de l’énergie (dégradation de l’énergie),…
Ø   Une incompétence écologique (au sujet des liens, relations, d’échanges « transports d’énergie, matière,… ».).
Mais également de l’:
Ø  Ignorance, l’intérêt égocentrique, la philosophie selon laquelle « tout finit par s’arranger », la philosophie qui fait la confiance à la « mère-nature » oubliant que la nature perd de plus en plus son pouvoir cicatrisant et réparateur .
Mais aussi par des codes sociaux tels que :
Ø  Supériorité / Infériorité
Ø  Égalité/ Inégalité
Ø  Coût économique/ Dispersion.
            Ces causes sont à éliminer, car ils ne permettent pas les réalisations de la finalité productiviste pour y mettre fin, une campagne efficace sera la meilleure de chose pour conscientiser notre population.                           
                METHODE
 Pour mener à bien nos actions de communication, nous nous sommes servie de l’approche ethnographique qui consiste à décrire le fait et suppose la descente sur terrain. Par terrain nous voyons l’univers social.[2]  De même, l’ethnographie comme méthode se réfère typiquement au travail de terrain réalisé par un investigateur qui « vit avec et comme » ceux qu’il étudie, généralement pour une période assez longue[3]. Cette méthode est aujourd’hui envisagée comme une culture en soi, celle de ceux qui étudient, écrivent et parlent avec et sur les autres[4].
Et la technique d’entretien pour  voir si la population est au courant des conséquences que produisent ses immondices puis dénicher les acteurs.
Nos actions de communication, se focalise sur une catégorie des personnes qui est la jeunesse. Ce choix c’est par ce que les jeunes sont la clé du développement de la RDC, ils doivent d’abord développer leur mentalité et connaitre les facteurs qui peuvent influencer et nuire leur santé.
La population, elle-même étant déterminant de la santé doit s’impliquer à son bien être physique, mental, et social. Puisque la propreté commence chez soi. Chacun est appelé à la protection de son environnement.
Certes, dans notre quartier peu des  gens en prennent conscience, mais le reste s’en fou et estime que «  Kinshasa la poubelle » ne peut pas se transformer à «  Kinshasa la belle » ceci prouve que leur comportement néfaste n’est pas à condamner puisqu’ils ont manqué l’éducation environnementale et la faute retombe à la racine principale qui est le gouvernement. Dans le programme de cours, le cours d’environnement est absent, et tout le monde n’a pas droit à l’école vue le facteur socio-économique de notre cher Pays.
Enfin, grâce à nos actions de communication nous en somme sûre que la population sera à mesure de changer leurs comportements et se dire si je ne prends pas soin de mon entourage, je veux souffrir alors, vaux mieux prévenir que guérir.
                                               CADRE THÉORIQUE
Nous avons utilisé comme cadre théorique la communication pour le changement de comportement. En parlant de changement de comportement, nous devons garder en esprit que c’est tout un processus qu’il recourt au marketing social qui est une technique utilisé pour faire la promotion dans le domaine de la santé en faisant usage de 4P (prix, place, produit et promotion).
Retenons que le changement de comportement d’un individu est caractérisé par Gaston BOURDEAU comme la modification d’une action et d’une façon de se comporter (Ajzen et Fishbein, 1980; cités dans Mc Cormack Brown, 1999a). Lorsqu'on s'intéresse au changement de comportement d'un individu, on observe surtout la démarche avec laquelle celui-ci modifie ses actions, en regardant les étapes qu'il suit pour arriver à son but: soit de passer du comportement actuel non-désiré au comportement souhaité.
Le changement de comportement poursuit trois étapes :
·         Information : c'est-à-dire que nous devons informer et cette information est à prendre ou à laisser ;
·         Sensibilisation : on doit problématiser les phénomènes par rapport à l’individu ; montrer les avantages et les coûts du comportement désirable. Signalons que la sensibilisation est le gros du travail, si l’on échoue à cette phase il n’y aura pas changement ou modification du comportement désiré ; et
·         Conscientisation : c'est-à-dire que l’on met l’individu en face de sa conscience après l’avoir sensibilisé et c’est à lui de prendre une décision. L’individu doit recourir à la communication intra personnelle, pour dialoguer avec sa conscience.
Toutes ses étapes sont influencées par des variables individuelles  (âge, sexe, niveau d’étude etc.); pour ce, il faut toujours segmenter le public cible. La segmentation consiste à découper le marché global, en sous entreprise. Ce qu’on appelle segment. En effet, le marché n’est jamais homogène, il se subdivise en sous groupe qu’on appelle segment en fonction des goûts et des besoins de consommateur.[5]
Notre travail ne compte qu’une seule partie hormis l’introduction et la conclusion. Dans cette partie, nous vous présentons les stratégies que nous avons utilisé, suivie de la segmentation de notre marché, puis  des canaux que nous avons utilisé pour mener nos actions de communication et enfin des tableaux qui expliquent l’importance de notre travail.

PRÉSENTATION DU TRAVAIL PROPREMENT DITE : SENSIBILISATION SUR LA LUTTE CONTRE LES IMMONDICES DANS LA COMMUNE DE NGABA, Q/BAOBAB (nuisance olfactive)

Notre travail se veut essentiellement de la communication qui vise un changement social dans notre quartier. Nous martelons sur la responsabilité des parents, puisqu’ils doivent apprendre aux enfants les échos environnementaux, notre environnement commence à notre porte. Nous devons sauvegarder l’environnement, limiter les effets nuisibles de ses actes ; la prise de conscience au niveau individuel, la famille doit intégrer la dimension religieuse et environnementale. Tout le monde  a droit à un environnement  sain pour l’épanouissement de tous. L’apprendre la culture environnementale s’établi au plan individuel, l’enfant construit une personne au sein d’une micro société, il se découvre, l’écho citoyen : certain geste qu’on apprend dans la famille. Ex : gestion de l’eau, de l’énergie, des déchets ménagère, nuisance sonore. Tout comme l’enfant apprend à parler, prier, il faut aussi apprendre à utiliser la poubelle, fermé le robinet, la lumière.
Il séide d’explicité quelques mots pour la meilleur compréhension[6] :

a) Hygiène
C’est l’ensemble des principes   et des pratiques tendant à préserver, à améliorer la santé. On distingue donc : l’hygiène alimentaire ; bien surveiller la nourriture, l’hygiène mentale : veiller à la fonction psychique c'est-à-dire la santé mentale et enfin l’hygiène publique : veiller à ce que son environnement soit propre, on parle alors de la salubrité.

b) Assainissement
Il signifie rendre sain ou plus propre, se débarrasser de saleté.
c)
Environnement
Il est défini comme étant l’ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins. Il est aussi défini comme l’ensemble des conditions naturelles   et culturelles susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines. L’environnement inclut l’air, la terre, l’eau, les ressources naturelles, la flore, la faune, les hommes et leurs interactions sociales.
d) LA SCIENCE DE L’ÉCOLOGIE
Est l’étude des relations des organismes entre eux et avec le milieu dans le quel ils se trouvent. L’écologie est un outil précieux dans l’examen du fonctionnement des systèmes naturels ainsi que la recherche de ce qui les affecte.

e) DÉCHET

Pour l’OMS, un déchet est « quelque chose que son propriétaire ne veut plus en un certain lieu et à un certain moment et qui n’a pas de valeur vénale ou commerciale courante ou perçue » ; de même l’Union Européenne, déclare un déchet ; un résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation ; toute substance, matériel, produit ou plus généralement tout bien meuble que son détenteur destine à l’abandon.

f) NUISANCE

Selon BERTRAND de la Farge, une nuisance est un gène qu’une implantation humaine, une cité, une voie de circulation,… apporte à son environnement ; ou encore une sensation désagréable causée par un événement extérieur affectant la qualité de l’environnement dans le quel l’homme évolue, tel qu’il est perçu par l’un des cinq sens.

h)  POLLUTION

Elle est pour BINZANGI, « la  modification défavorable du milieu naturel qui apparait en totalité ou en partie comme sous produit de l’action humaine, au travers d’effets directs ou indirects altérant les critères de répartition des flux d’énergie, de niveau de radiation, de la constitution physico-chimique du milieu naturel et de l’abondance des espèces vivantes.
                                STRATÉGIE :
 Nous avons utilisé comme stratégie : la communication interpersonnelle qui joue un rôle important puisqu’elle nous approche de la société et cette dernière se sente en sécurité car cette stratégie recoure au counseling qui offre la crédibilité, le dialogue, la motivation, l’influence, la persuasion et la mobilisation sociale; celle qui implique la participation des acteurs provenant des institutions et groupe communautaire. Elle contribue aussi à changer les contextes social et culturel qui ont une influence sur le comportement d’un individu et favorise l’appropriation du programme.

                                   SEGMENTATION :

·         Démographique : en ce qui concerne la cible, nous nous sommes intéresser de personne âgé de 16 à 35 ans, le célibataire tout comme le marié, les hommes et femmes, et toute catégorie des êtres humains intellectuel tout comme analphabète ;
·         Géographique : Dans la ville de Kinshasa, nous avons ciblé la commune de Ngaba qui est dans le district de mont Amba. Dans cette communie, nous sommes allé  au  quartier  baobab qui comporte 11 avenues  et fait l’objet de notre étude puisque nous  y résidons (Kin centre) ce quartier va de l’avenue Kianza- avenue Kikwit qui sépare la commune de Ngaba et Limete) ;
·         Psychosociaux : ici, nous avons recouru aux questions qui nous a permis d’évaluer la connaissance des acteurs du changement dont nous visons. (connaissez –vous les inconvénients des immondices laissé dans la rue ? comment agis-tu lorsqu’une personne jette les immondices ou déchets dans la rue ?)

                                   OBJECTIF DE LA COMMUNICATION VISÉ : 

             Nous voulons que le 90%  de la population de la commune de Ngaba/ Q. baobab change leur comportement et instaure la notion ou l’usage de la poubelle et bannie leur mauvaise habitude de jeter les déchets dans la rue.

                                   COMPORTEMENT DESIRÉ :

L’usage de la poubelle pour redoré l’image de notre quartier.
                                  
MESSAGE :
Je dis oui à l’usage de la poubelle pour être en bonne santé.

                                   TYPE DE COMMUNICATION :

 Nous   avons recouru à la communication publique  qui peut être définie comme l’ensemble des activités d’institutions et d’organisations publiques visant à transmettre et échanger des informations dans le but principal de présenter et d’expliquer des décisions et les actions publiques, d’en promouvoir la légitimité, de défendre des valeurs reconnues et d’aider au maintien du lien social.[7]
Elle est aussi défini comme l’ensemble des activités de communication, visant l’intérêt général ,organiser à l’initiative de l’État ou  sous sa responsabilité et dans certaines circonstance, dans le but de mobiliser les populations à prendre une part active dans la réalisation des objectifs, des promotions du bien être général.[8]
Elle a pour finalité de transmettre des informations en délivrant ou en mettant à disposition de manière claire et structurée toute donnée ou information utile pour toutes les personnes concernées. D’autre part, et c’est plus récent elle a aussi comme objectif d’échanger de l’information dans le cadre du dialogues ou d’études permettant de mieux comprendre les attentes des personnes et leur niveau de connaissance et d’implication dans les décisions publiques.[9]
Cette communication implique le gouvernement comme nous allons faire le plaidoyer ou recourir au gouvernement, ministre de l’environnement  et organisme international  qui s’occupe de l’environnement de venir en aide à la population de Ngaba de placer les poubelles publiques pour le bien être de la population.

                                               ACTION À MENER :



[1] P.TONDA, séminaire de communication UCC, Congo, 2014-2015, inédit
[2] LINO PUNGI, Recherche en communication socio éducative, cours dispensé aux étudiants de M1css/CS, UCC, 2013-2014 inédit
[3] Christian GHASARIAN, De l’ethnographie à l’anthropologie réflexive. Nouveaux terrains, nouvelles pratiques, nouveaux enjeux, Armand Colin, 2004, p14
[4]  Ibid., p15
[5] BAAMBE, séminaire de communication pour le changement de comportement, M1CS/UCC, 2013-2014, inédit
[6] N.NGOMA, cours d’hygiène et assainissement de l’environnement, institut Mbeo/ SOWA Kikwit, inédit,
[7] Martial  PASQUIER, Communication Publique, Bruxelles, éd De Boeck Université s.a, 2011,, op cit, p43
[8] MBIKAYI, cours de communication publique et marketing politique dispensé aux étudiants de M2 CS/CSS, de l’Université Catholique du Congo, 2014-2015 inédit
[9] Martial P, op cit , p44

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire