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mardi 2 février 2016

VACCIN?



INTRODUCTION

                        Dans le cadre de notre cours de séminaire de communication pour la santé il nous est demandé de choisir un programme de l’OMS, puis relever les actions de communication menées par ce programme et les critiquer point par point et modifier les points négatifs. Nous avons choisi le Programme Élargie de Vaccination (PEV). Pour aller plus loin qu’il nous soit permis de dire un mot sur l’OMS.
L’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S en sigle) est  fondée en 1948, elle est une agence spécialisée qui dépend de l'Organisation des Nations unies (ONU), dont le siège est situé à Genève en Suisse.[1]
L’OMS doit agir en tant qu'autorité directrice et coordinatrice de la santé au niveau international. Son but doit être d'amener tous les peuples au niveau le plus élevé possible de la santé. L'agence doit fournir des services techniques ou de conseil. Les services de conseil doit notamment consister à former des professionnels de la santé et à informer sur des pathologies telles que la grippe, le paludisme, la variole, la tuberculose, les maladies sexuellement transmissibles et le syndrome d'immunodéficience acquise (sida), surtout sur les soins des mères et des nouveau-nés, la nutrition, le planning familial et les mesures sanitaires.
Par ailleurs, l'agence doit financer des centres de santé visant à appliquer les techniques modernes et à améliorer les conditions de santé, à combattre des maladies entravant directement la productivité agricole et le développement économique en général. Quant aux services techniques, ils doivent s'occuper de la standardisation, de l'unification des listes de médicaments avec les instructions d'emploi, de la collecte et de la diffusion de données épidémiologiques, des projets internationaux de recherche sur les maladies parasitaires et virales et de la publication des travaux techniques et scientifiques.
Nous savons que malgré les efforts qui sont fournis par ces programmes, la population résiste à la rumeur qui stipule que certaines actions menées par L’ OMS détruisent la population (la vaccination). La santé est un élément très important dans la vie  humaine car elle permet aux humains de vivre  et d’exercer diffèrent sorte d’activités.
Cependant, nous avons choisi le PEV parmi les programmes de l’OMS par ce que malgré tout ce que les acteurs du changement font tourne en rond, il y a très souvent l’échec au niveau de la communication.
Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail a deux parties, la première s’intéresse de le PEV, nous dire ce quoi ce dernier et le second d’appesanti sur les actions menées par le

PREMIÈRE PARTIE : PROGRAMME ÉLARGIE DE VACCINATION

           
            En RDC, le PEV est issu de la campagne nationale de l’éducation de variole(CNEV) dont la création au niveau de chaque pays membre était recommandée par l’assemblée mondiale de la santé ; c’est ainsi qu’en 1968, au Zaïre, une ordonnance présidentielle a crée la CNEV pour une période de dix ans. En 1974, l’assemblée mondiale de la santé demande à l’organisation mondiale de la santé d’instruire les pays membres sur l’instauration du programme élargie de vaccination.  En 1978, la certification de l’éradication de la variole est faite sous la RDC. En 1981, lors de l’adhésion de notre pays à la politique des soins de Santé primaires et avec la création de zones de santé, il ya eu l’intégration progressive des activités vaccinales dans les centres de santé de la mise en œuvre de la politique des soins de santé primaires adaptés par le pays.

            MISSION DU PEV :   

                 Sa mission consiste à garantir à tout enfant une meilleure suivie avec le risque moindre de contracter les maladies évitable par la vaccination.

            OBJECTIF GÉNÉRAL DU PEV :

                   Est de garantir à tout enfant une vie sans rougeole, sans diphtérie, sans coqueluche, sans poliomyélite et sans tétanos, et une vie avec des moindres risques de contracter la tuberculose, l’hépatite B, la méningite,…
            OBJECTIFS SPECIFIQUES DU PEV :
                 Sont en rapport avec les maladies prioritaires de la décennie, contrôler la rougeole, éliminer le tétanos, materno-néonatales et éradiquer la poliomyélite.
                 Le développement du programme, la formation du personnel de santé, la supervision et l’approvisionnement en vaccins et matériels[2]
                 Le PEV ressort son calendrier vaccinal, et le donne dans les zones de santé. Il cible 9 maladies qui correspondent à leurs vaccins. Au niveau mondial, la vaccination a beaucoup progressé au cours des 40 dernières années.
            Cependant, des disparités subsistent aux niveaux régional et local à cause des ressources limitées, des priorités sanitaires en concurrence, d’une mauvaise gestion des systèmes de santé, d’un suivi et  d’une supervision insuffisants. On estime, en 2013, que 21,8 millions de nourrissons dans le monde n’étaient pas couverts par les services de vaccination systématique. Près de la moitié d’entre eux vivent dans 3 pays : l’Inde, le Nigeria et le Pakistan.
Le nombre de décès qui devraient être évités entre 2011 et 2020, grâce en particulier au soutien financier apporté par l'Alliance Gavi depuis 2000, est de 25 millions, dont 14,1 million pour la seule vaccination contre la rougeole.

            La vaccination est l’un des plus grands succès de la santé publique : la variole a été éradiquée en 1980, l’incidence mondiale de la poliomyélite a baissé de 99% et le nombre des décès dus à la rougeole a diminué de 39% en 5 ans.
            Les problèmes actuels concernent la sécurité es vaccins et des injections, les manifestations post vaccinales graves. Les contre-indications des vaccins sont exceptionnelles. Il faut développer des stratégies pédagogiques pour favoriser l’acceptabilité des programmes de vaccination dans tous les pays du monde.
            Les vaccins coûtent chers, même si les prix ont fortement baissé, grâce en particulier aux productions des pays du sud.
Les PNV restent donc confrontés à de vrais obstacles, dont l'échec à atteindre les objectifs de couverture vaccinale ou encore à introduire des nouveaux vaccins. Une des réponses que de nombreux pays ont adoptée est la mise en place des GTVC.[3]

                               DEUXIÈME PARTIE : ACTIONS MENÉES  PAR LE PEV
                 Avant de parler des actions menées par le PEV, nous remontons un peu plus loin car chaque chose a son histoire. Au début des années 1970, cinq millions d’enfants mourraient chaque année dans le monde à la suite d’une maladie évitable par la vaccination. Le taux de couverture vaccinale des enfants était alors inférieur à 5%.
             Cependant, l'OMS et l'UNICEF ont mis au point « La vaccination dans le monde: vision et stratégie 2006-2015 » qui vise à abaisser la morbidité et la mortalité dues aux maladies évitables par la vaccination en améliorant l'efficacité des programmes nationaux de vaccination. L'un des objectifs de cette stratégie est que tous les pays parviennent à une couverture nationale de 90% du DTC3 et la maintiennent (c'est-à-dire ≥ 90%).

            Les pays en développement sont confrontés actuellement à une réelle complexité des pratiques vaccinales dues à la multiplication des vaccins, des présentations, des schémas vaccinaux. Pour guider leur politique de vaccination, ils doivent mettre en place des organes consultatifs appelés
Groupes Techniques Consultatifs Nationaux pour la Vaccination (GTCV) qui ont pour but d'établir les Programmes Nationaux de Vaccinations (PNV).[4]

            Ainsi, nous savons que le PEV vise un changement de comportement envers ses  consommateurs afin d’éviter le taux de morbidité chez les nourrissons ; car en menant ces actions de communication il a pour cible  primaire les nouveau-nées et les nourrissons dans leur première année de vie, mais aussi des enfants plus âgés, jusqu’à 3 ou 4 ans, incorporés dans des actions de rattrapage, des femmes en âge de procréer pour la prévention du tétanos néonatal, des grands enfants et des adultes pour la vaccination antitétanique tous les 10 ans.
           
            Le PEV a mené plusieurs actions mais nous, nous nous focalisons qu’aux actions de cette année 2015 ; il a mené une campagne de sensibilisation efficace puisque il n’ignore pas que jusqu’aujourd’hui, il y a les gens qui redoutent de la vaccination,  de ce fait il a créé une publicité  (chers parents vaccinez vos enfants…) et a utilisé les canaux dont nous citons :
                                                                                                                                     
·         Publicité à la radio, à la télévision et utilise aussi les affiches publicitaires, aux affiches publicitaire il y a le calendrier de vaccination et à la télévision il y a deux famille dans l’une de famille les enfants naissent normal mais après quelques années ils deviennent handicape et dans l’autre famille les enfants naissent normal et grandissent bien par ce qu’elle respecte le calendrier vaccinal et exhorte l’autre famille de faire comme eux ;
·         La communication interpersonnelle : les agents entre dans les parcelles pour vacciner les enfants et lorsqu’il y a résistance, ils expliquent mais ne force pas les gens d’accepter ; et
·         Utilise le réseau Airtel pour lancer un appel aux utilisateurs de vacciner leurs enfants, le service téléphonique envoie le message à ses abonnés.
                                                                              CRITIQUE
                 La population résiste toujours face à la vaccination contre les 9 maladies ciblées par le PEV malgré les multiples efforts déployés, certains parents adhèrent à la rumeur selon laquelle le vaccin est nuisible. Les causes de la réticence des parents par rapport au vaccin contre la poliomyélite, la rougeole, le tétanos, l’hépatite, etc. sont multiples et nous en citons quelques unes : le vaccin rend les enfants stériles, le vaccin rend les enfants malades (nous apporte le cancer, le sida,…), le blanc nous envoient le vaccin en Afrique par ce que nous sommes nombreux et eux veulent nous éliminer, signalons qu’il y a aussi les croyances populaire, il nous semble que certains pasteurs interdissent à leurs brebis de vacciner leurs enfants.
·         La publicité qui passe à la radio, à la télévision et les affiches publicitaire ne sont pas suffisant pour convaincre les gens qui détestent le vaccin.  Nous estimons qu’en RDC, dans certains coins, il n’y a pas d’énergie électrique, il y a les gens qui ne savent pas lire et lorsqu’on écrit par exemple sur une affiche BCG, VPOo, DTC, VAR, VAA, B-Hib pour expliquer leur calendrier vaccinal, tout ceci semble floue ;  et
·         Leur choix sur le réseau téléphonique  Airtel est-ce qu’il s’est posé la question de savoir si dans toutes les provinces il y a ce réseau, si ces utilisateurs sont des intellects par ce que le message était en français !
·         Nous sommes dans un pays en voie développement et il y a peux d’intellectuel, n’oublions pas que la RDC ne peut se développer que si on se tient mains dans la main sans négligé un rand social, lorsqu’on cherche à convaincre et à persuader, il faut d’abord voir le petit peuple puisque si eux comprennent le Congo portera sa robe de rêve.

                                               PROPOSITION :
Nous leur proposons d’utiliser plus la communication interpersonnelle qui joue un rôle important puisqu’elle nous approche de la société et cette dernière se sente en sécurité car cette stratégie recoure au counseling qui offre la crédibilité, le dialogue, la motivation, l’influence, la persuasion et la mobilisation sociale; celle qui implique la participation des acteurs provenant des institutions et groupe communautaire. Elle contribue aussi à changer les contextes social et culturel qui ont une influence sur le comportement d’un individu et favorise l’appropriation du programme. [5]
                                  









                                                                              CONCLUSION
Nous avons parlé des actions menées par le programme élargi de vaccination. Nous savons que longtemps les taux de morbidités des enfants fut élevé, en cela l’OMS ET L’UNICEF dans le souci d’aider et de service la population, elles ont mené les recherches sur le vaccin qui pourra empêcher ce phénomène et elles ont mis sur le marché le vaccin qui permet  de prévenir les 9 maladies cité si haut. Le PEV élabore de bonne  campagne de sensibilisation mais s’il échoue c’est par ce que l’opinion publique qui véhicule la rumeur que le vaccin tue, rend stérile…  cris très fort. Nous avons l’impression que leur campagne intéresse plus les intellectuels or ce sont plus les analphabètes qui mettent au monde du jour au land demain. Il doit changer son cible c'est-à-dire visé plus les femmes maraîchère. Nous sommes fières des actions menées par ce programme.

                      










                                                          

 







[2] www.mémoireonline.com consulté le 30 mai 2015
[3]Pierre Aubry, Du Programme Élargi de Vaccinations aux Programmes Nationaux de  Vaccinations  Actualités 2014.pdf
[4] Idem
[5]  P.NTONDA, séminaire de communication pour la sante, M2 CS/UCC, 2014-2015, inédit

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