Notre travail porte sur le 5ème
objectif du millénaire pour le développement, il s’agit donc de «L’amélioration
de la santé maternelle ». Pour commencer cette étude, nous sommes partis
d’un constat selon lequel aujourd’hui plus que hier la santé de mères est
bafouée, minorée voir même abandonnée à leur propre merci. Chaque jour dans le
monde près de 800 femmes meurent à la suite des complications pendant la grossesse ou pendant l’accouchement, et cette réalité est
beaucoup plus rencontrée dans le pays en développement. 
Pour remédier ce problème, on a eu
d’abord à détecter les causes qui peuvent constituer l’essence de cette
réalité. Il s’agit des éléments suivants :
Ø  La pauvreté ;
Ø  Le prix exorbitant de l’accès aux soins ;
Ø  La non- application des conseils prodigués par les médecins ;
Ø  La malnutrition de la mère ;
Ø  L’absence d’une politique efficace du gouvernement sur la santé de la
femme ;
Ø  Le manque d’hygiène de l’environnement.
Pour résoudre ce problème de
complication de grossesse ou d’accouchement, on partira de la démarche
méthodologique qui nous a été donné par le professeur. Il s’agit premièrement
d’identifier les savoirs relatifs à l’OMD sur l’amélioration de la santé
maternelle, deuxièmement construire des actions à amener pour résoudre ce
problème et enfin, montrer la part de la communication.
1.    L’identification des savoirs
relatifs à l’OMD sur l’amélioration de la santé maternelle
Pour l’amélioration de sa santé, la
femme est dans l’obligation de connaitre certaines instructions lui
permettant de mieux mener sa vie pendant et après sa grossesse. C’est ainsi
qu’elle doit :      
a)    Recourir à la consultation prénatale (CPN)
La consultation prénatale est celle
dont la mère bénéficie avant son accouchement. Cette consultation est très
importante car, en la suivant, la femme bénéficie d’une surveillance médicale
sûre et régulière ; elle reçoit des conseils et des instructions pour
mener la gestation à bon terme ; elle connait les règles d’hygiènes pour
elle-même et pour son bébé ; la santé de l’enfant est ainsi garantie, les
conditions pour sa croissance intra-utérine sont idéales ; elle apprend
comment donner des soins à son enfant lorsqu’il naitra[1].   
A ce niveau, la femme  recevra des informations sur :
Ø  La réception du vaccin antitétanique, VAT en sigle : Le docteur
recommandera à la femme de prendre le vaccin contre le tétanos en raison des
accidents qui peuvent arriver  pendant la grossesse et lors de
l’accouchement, à cause des matériels utilisés ;
Ø  Son état de santé : La mère doit connaitre la situation de sa santé
ainsi que de celle son enfant ;
Ø  La prise en compte du facteur à haut risque tel que le segment hémorragique
génital, l’absence de mouvement du fœtus et du battement cardiaque de son
enfant ;
Ø  Les notions d’hygiène : La mère devra bien contrôler l’hygiène de
son corps ;
Ø  Le comportement à afficher : Le docteur conseillera à la mère
comment se tenir dans la salle d’accouchement.
b)   S’entretenir avec les sages-femmes 
L’organisation mondiale de la santé
(OMS) définit le terme ‘’sage-femme’’ comme étant une personne qui a suivi un
programme de formation reconnu dans son pays, qui a réussi avec succès les études
afférentes et qui a acquis les qualifications nécessaires pour être reconnue ou
licenciée en tant que sage-femme.
La sage-femme doit être en mesure de
donner la supervision, les soins et les conseils à la femme enceinte, la femme
parturiente (qui est en train d’accoucher) et en période post-partum (la
période du post-partum est celle qui s’étend de la fin de l’accouchement
jusqu’au retour de couche, c’est-à-dire les premières règles après la
grossesse).
Elle doit aussi être en mesure d’aider
lors d’accouchement et d’administrer des soins au nouveau-né et aux
nourrissons. Un nouveau-né est un enfant à partir de sa première heure de vie
et jusqu’à ses 28 jours. De 28 jours à 2 ans, c’est un nourrisson.
Ces soins incluent les mesures
préventives, le dépistage des conditions anormales chez la mère et l’enfant, le
recours à l’assistance médicale en cas de besoin et l’exécution de certaines
mesures d’urgence en l’absence d’un médecin.
Elle joue un rôle important dans
l’éducation sanitaire, non seulement pour les patientes, mais aussi pour la
famille et pour la préparation au rôle de parents. Le travail des sages-femmes
peut se pratiquer en milieu hospitalier, en clinique, à domicile ou en tout
autre endroit où sa présence est requise. C’est ainsi qu’il s’avère très
important pour les femmes enceintes de pouvoir s’entretenir avec les
sages-femmes car, en le faisant, les femmes enceintes acquerront des
connaissances leur permettront d’améliorer leur santé maternelle.  
Après avoir montré l’importance des sages-femmes,
nous ressortons à ce niveau les différents savoirs qu’elles apportent aux
mères.
Les sages-femmes conseillent aux femmes
enceintes (de) :
Ø  Arrêter,  à partir de 
la 20ème semaine, toute activité professionnelle et de
ralentir ses activités ménagères, tout en évitant de porter de lourdes charges;
si possible de mettre en contribution son conjoint et ses parents ;
Ø  Passer des examens de routine c’est-à-dire ceux qui concernent la prise du poids (le poids est noté et
contrôlé à chaque visite  de la femme, il
constitue un bon indice dans le déroulement normal de la grossesse), la prise de la tension (le contrôle de
la tension est nécessaire, cela donne des renseignements importants sur la
santé de la femme enceinte. Si sa tension monte, le médecin est avisé, il
prescrira des médicaments et surtout instaurera un régime sans sel) et  la
recherche des albumines dans l’urine (les analyses d’urines sont faites
dans le laboratoire. On y recherche en premier lieu, la présence de sucre et
d’albumine, groupe de protéines) ;
Ø  Passer des examens concernant la prise de sang : la prise de sang
est important car elle permet de détecter le paludisme, de connaitre le groupe
sanguin de la mère afin de détecter éventuellement une incompatibilité
sanguine ;
Ø  Passer un examen des selles : un examen des selles élimine le
risque de verminoses (maladie parasitaire causée par les vers) nuisibles à la
santé de la mère et de l’enfant ;
Ø  sur l’apprentissage de l’art d’être parent : le père et la mère
connaitront de nouvelles responsabilités ;
Ø  Sur l’hygiène corporelle et vestimentaire ;
Ø  Sur le repos supplémentaire ;
Ø  Sur l’hygiène alimentaire de la future maman.
Outre les savoirs cités ci-haut, les
sages-femmes mettent au courant les femmes sur :
les signes d’une grossesse anormale. les différents signes d’une
grossesse anormale sont : l’hémorragie au cours de la grossesse, les
douleurs abdominales de forte intensité, les vomissements fréquents ou
abondants, des fortes nausées au début de la grossesse, une sensation de
brulure en urinant, une urine trouble accompagnée de fièvre, un accès de
paludisme, une anémie grave, etc.
c)    Recourir à la consultation pré-
scolaire 
La consultation pré- scolaire est celle
dont la femme bénéficie après l’accouchement. 
Elle est beaucoup plus centrée sur l’enfant et permet à la mère de bien
connaitre la santé de son enfant. 
A ce niveau, le docteur aidera la mère
de :
Ø  Connaitre l’évolution de son enfant en suivant à la loupe son
poids : savoir si son poids est statique, évolutif ou pas. S’il n’évolue
pas, on en cherchera la cause ;
Ø  Veiller sur l’alimentation de l’enfant et celle d’elle-même ;
Ø  Suivre le calendrier vaccinal ; 
Ø  Connaitre les différentes maladies épidémiques afin de protéger son
enfant.
d)  Avoir une connaissance sur la
planification familiale.
Avant de tout, les couples, les familles
et surtout les femmes doivent avoir une connaissance approfondie sur la
planification familiale ; c’est-à-dire connaitre qu’est-ce que ce la
planification familiale ; quels sont ses objectifs et sa mission.
En effet, le terme planification
familiale vient de l’anglais « Family planning ». Il semble être
introduit pour la première fois de manière officielle, dans les années 30 par
l’Association britannique pour le contrôle de naissance, qui après avoir pris
le nom de Family planning association.
La planification familiale ou planning
familial est l’ensemble des moyens qui concourent au contrôle de naissance.
Elle permet à la population d’atteindre le nombre d’enfants souhaité.  
Certes, dans la planification
familiale, il est donc conseillé aux parents d’espacer les naissances. Il leur
est recommandé d’attendre au moins deux ans avant une autre grossesse. Ces
précautions sauvent la vie des mères, des nouveaux nés et des enfants. Elles
réduisent aussi les risques de grossesse non désirées chez les vivants avec
VIH. 
2.    Les différentes actions
à  entreprendre
Avant de parler de différentes actions
à entreprendre, il nous est important de préciser tout d’abord la cible du
message, c’est-à dire, les personnes à qui le message est adressé.
Ø Cible : 
·      Les familles : Elle est la cellule de base de toute société, c’est là que
toute personne reçoit sa première éducation, d’où chaque famille doit aborder
aussi le sujet de la santé maternelle à ses membres, afin qu’ils aient une
connaissance en ce domaine.
·       
Les jeunes filles d’aujourd’hui (mères de demain) : nous les avons visé, parce que la jeune fille
d’aujourd’hui, c’est elle qui sera femme de demain. D’où,  étant  jeune fille, elle doit avoir des connaissances
en ce qui concerne la santé maternelle, afin qu’une fois mère qu’elle n’ait pas
des difficultés sur sa santé ainsi que sur celle des autres.
·       
Les mères : comme
un adage le dit « éduquer une femme, c’est éduquer toute une
nation ». On vise les mères dans le sens où elles se serviront de ces
connaissances d’abord pour elles-mêmes, en suite pour son entourage et en fin
pour ses enfants.
·       
Les femmes enceintes : elles ont plus besoins de ces enseignements pour arriver à
se maintenir en bonne santé et à bien soigner le bébé en son sein.
·       
Les couples : les
couples doivent ensemble recevoir les enseignements sur la santé maternelle,
car s’il arrive que la femme oublie une notion apprise, que l’homme la lui
rappelle afin qu’ils vivent dans la complémentarité et l’entraide en ce
domaine. 
·       
Les hommes : ils
doivent avoir des connaissances sur la santé maternelle pour apprendre, aider et
rappeler les notions apprises à leurs filles, sœurs, mères, femmes et autres
personnes de sexe féminin qui se trouverait à son entourage.
·       
Les hôpitaux : ces
derniers sont des administrations, établissements aptes à recevoir en
consultation et à soigner les personnes nécessitant des soins.
Signalons également les émetteurs et leurs actions :
Ø Emetteurs :
·       
Les organisations internationales ayant pour objectif la santé de tous les êtres humains
en général et celle de la mère en particulier. 
Nous citons entre autres : l’Organisation Mondiale de
la Santé (O.M.S en sigle). Cette
dernière,  fondée en 1948, est une agence
spécialisée qui dépend de l'Organisation des Nations unies (ONU), dont le siège
est situé à Genève en Suisse.
L’OMS doit agir en tant qu'autorité
directrice et coordinatrice de la santé au niveau international. Son but doit
être d'amener tous les peuples au niveau le plus élevé possible de la santé.
L'agence doit fournir des services techniques ou de conseil. Les services de
conseil doit notamment consister à former des professionnels de la santé et à
informer sur des pathologies telles que la grippe, le paludisme, la variole, la
tuberculose, les maladies sexuellement transmissibles et le syndrome
d'immunodéficience acquise (sida), surtout sur les soins des mères et des nouveau-nés, la nutrition, le planning familial et les mesures
sanitaires. 
Par ailleurs, l'agence doit financer des
centres de santé visant à appliquer les techniques modernes et à améliorer les
conditions de santé, à combattre des maladies entravant directement la
productivité agricole et le développement économique en général. Quant aux
services techniques, ils doivent s'occuper de la standardisation, de
l'unification des listes de médicaments avec les instructions d'emploi, de la
collecte et de la diffusion de données épidémiologiques, des projets
internationaux de recherche sur les maladies parasitaires et virales et de la
publication des travaux techniques et scientifiques.
·       
Le gouvernement par le biais de son ministère de la santé, doit mettre en place des stratégies, techniques, méthodes
et moyens selon les problèmes constatés et identifiés pour remédier à cette
situation.
 Il doit de ce fait :
-         
Faire plus de descentes sur
terrain dans les hôpitaux, les ONG, les ASBL dont l’objectif principal de leur
existence est la santé, afin d’identifier, de connaitre et de comprendre les
véritables problèmes qui créent  un frein
sur l’amélioration de la santé maternelle sur toute l’étendue du pays ;
-         
Suivre 
et évaluer la charge de morbidité pour les mères et les nouveaux nés
ainsi que son impact sur les sociétés et leur développement
socio-économique ;
-         
Renforcer les systèmes de santé et promouvoir
des interventions axées sur des politiques et stratégies efficaces, favorables
aux plus défavorisés et peu coûteuse ;
-         
Forger des partenariats efficaces pour
tirer les meilleures parties du peu de ressources disponibles.
Sur base des problèmes qu’il
aura à découvrir, le ministère de la santé devra mettre en place des nouvelles stratégies
pour palier au frein de l’amélioration de la santé maternelle.
·       
Les organisations non gouvernementales (ONG, en sigle) qui ont pour objectif principal « la
santé maternelle », doivent :
-         
Avoir une forte politique
de communication et de marketing non seulement pour attirer l’attention de gens
(hommes et femmes), mais aussi et surtout pour augmenter le nombre de
participants à leurs activités ;
-         
Ils doivent plus utiliser
la communication interpersonnelle que la communication de masse, et procéder
par l’observation participante afin de susciter la confiance de la part de
leurs membres et de découvrir les raisons seyantes qui freinent la  santé de la mère ;
-         
Coordonner leurs recherches et leurs
applications à grand échelle qui mettent l’accent sur l’amélioration de la
santé maternelle pendant la grossesse, l’accouchement et après la naissance de
l’enfant ;
-         
Favoriser la collaboration avec le  gouvernement pour s’assurer que les soins
obstétriques d’urgence figurent en priorité dans les plans nationaux.
·       
Les Associations sans but lucratif (ASBL, en sigle). Elles doivent : 
-         
Mener des actions de
charité dans un premier temps pour attirer du monde et ensuite les intéresser sur
les enseignements organisés.
3.    La part de la communication
La communication est l’action de
communiquer, d’établir une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à
quelqu’un. Elle peut aussi désigner l’ensemble des moyens et techniques permettant
la diffusion d’un message auprès d’une audience plus ou moins vaste et
hétérogène ou encore l’action pour quelqu’un ou une organisation d’informer et
de promouvoir son activité auprès d’autrui, d’entretenir son image par tout
procédé médiatique.
Nul n’ignore l’impact que joue la
communication dans le monde en général et dans la vie de l’homme en particulier
en tant qu’être social dans ses relations avec les autres.
De nos jours, les moyens de
communication tels que la radio, la télévision ; le téléphone et
l’internet font partie de la vie quotidienne de la majorité des personnes. Le
téléphone est devenu un moyen de conversation très courant car il permet de
transmettre et de recevoir un signal sonore à partir de n’importe où, à travers
le monde. La radio qui est un moyen de transmission sonore, avec une grande
audience et une rapidité. La télévision quant à elle permet une transmission
visuelle et sonore ; ce qui en fait un moyen privilégié pour présenter des
bulletins de nouvelles ou des émissions éducatives.   
Ainsi, en ce qui concerne la part de la
communication, nous avons relevé certaines actions à mener afin d’arriver à améliorer
la santé maternelle. Il s’agit de :
Ø  Organiser les campagnes de sensibilisation sur la santé maternelle en
général, et sur l’hygiène pré et post natal de la femme en particulier. Au cours de leurs dialogues et échanges, les orateurs ne
doivent pas avoir de la réticence pour aborder le sujet dit
« tabou » ;
Ø  Concevoir et diffuser les émissions sur la santé maternelle, toujours accompagnées
des spécialistes en santé maternelle ;
Ø  Organiser des enseignements, des séminaires, des journées
débats, des rencontres entre les spécialistes de la santé et les femmes ;
Ø  Inciter le gouvernement par le canal des émissions télévisées à prendre en
considération ou à s’intéresser à la santé de la femme ;
Ø  Concevoir et distribuer les dépliants et les tracs sur l’hygiène de la
femme ;
Ø  Concevoir et placer sur les grandes artères  les banderoles et les affiches toujours sur la
santé maternelle  en vue de vulgariser le message ;
Ø  Les spécialistes en communication, que nous sommes, ne doivent pas se
limiter à ne faire que la communication de masse, car elle ne servira pas à
découvrir tous les  problèmes qui font
obstacle à l’amélioration de la santé maternelle. Par conséquent, ils doivent recourir
à la communication interpersonnelle et socio-éducative, tout en procédant par
la théorie du coût-avantage[2], c’est-à-dire
elles perdent de l’argent pour les soins et pour l’achat des produits
d’hygiènes, mais pour une bonne cause, gagnent 
plus qu’elles perdent : la bonne santé, les connaissances sur sa
santé et sur l’hygiène. Mais n’oublions pas que la santé n’a pas de prix.
4.   
Les
différentes émissions parlant de la santé maternelle
Dans cette partie, il s’agit de
présenter le planning-média. 
| 
Médias | ||||||||||
| 
Télévision | 
Chaines | 
Nom de l’émission | 
Jour de diffusion | 
Heure de diffusion | 
Nom du présentateur | |||||
| 
RTNC | 
« Mwasi
  ya kala » | 
Mercredi | 
10h | 
Mamie
  ILELA | ||||||
| 
B.
  one  | 
« Top
  santé » | |||||||||
| 
Antenne
  A | 
« Femme
  et société » | 
Dimanche | 
10h35’,
  après le bulletin d’information | 
Mamie
   | ||||||
| 
Antenne
  A | 
« Féminin,
  singulier » | 
Samedi | 
13h | 
Jing
  Nawege | ||||||
| 
RTG@ | 
« Femme
  au féminin » | |||||||||
| 
Radio  | 
Chaines
   | 
Nom de l’émission | 
Jour de diffusion | 
Heure de diffusion | 
Nom du présentateur | 
fréquence | ||||
| 
Tropicana
  FM | 
« dialogue
  avec un spécialiste » | 
Chaque
  mardi | 
De
  16h30’ à 17h30’ | 
T.
  Micheline | 
95.9
  MHz | |||||
Conclusion
Si le
célèbre écrivain CAMARALAY avait pu écrire ce poème grandiose de la
« femme noire », ce n’est pas parce que cette femme était noire, mais
c’est avant tout parce qu’elle était « femme ».
Si Simone DE
BOUVOIR a été inspirée d’écrire le livre : « On ne nait pas femme,
mais on le devient » ce n’est pas parce qu’elle était un célèbre écrivain,
mais c’est parce qu’elle était tout simplement « femme ».
Si un
proverbe Français dit : « Eduquer une femme, c’est éduquer toute une
nation », ce n’est pas par fantaisie, ni pour plaire aux femmes. Mais ce
parce qu’il reconnait la vraie valeur de la femme. Il sait qu’une seule femme suffit
pour qu’une nation soit éduquée.
Mais comment
voulez-vous qu’une femme qui n’a pas une bonne santé puisse parvenir à éduquer
toute une nation ou
Mais comment
voulez-vous qu’une mère puisse parvenir à éduquer toute une nation si sa santé
n’est pas améliorer.
Comment la
nation sera éduquée ? Or, qui dit éduquer, dit développement. D’où
l’amélioration de la santé maternelle ; car on ne peut parler du
développement sans parler de la santé maternelle.
Ce qui a
fait que l’objectif du millénaire pour le développement puisse aligner
l’amélioration de la santé maternelle comme son cinquième objectif.
Ce cinquième
objectif du millénaire pour le développement ne peut s’atteindre et produire
les résultats escomptés que si les quatre premiers objectifs ont été atteints,
c’est-à-dire que si :
 La pauvreté et la faim ont été réduites ;
     
La pauvreté et la faim ont été réduites ; On a assuré l’éducation primaire de tous les enfants à l’âge de
l’école ;
     
On a assuré l’éducation primaire de tous les enfants à l’âge de
l’école ; On a promu l’égalité du genre et l’autonomisation des
femmes ;
     
On a promu l’égalité du genre et l’autonomisation des
femmes ; On a placé des stratégies pour réduire la mortalité enfantine.
     
On a placé des stratégies pour réduire la mortalité enfantine. 
 
 
 

 
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